Wednesday 9 February 2011

Tunisie: Le 17 Decembre 2010, un vendeur de rue nommé Mohammed Bouazizi [sic] se suicida devant un bâtiment du gouvernement de Tunisie. Le suicide fût causé par l'humiliation aux mains de la police quand ils confisquèrent ses biens. Cet incident déclencha des manifestations dans la region et puis partout dans le pays; pour la majorité des manifestants, le but était de venger la mort de leur compatriote et protester contre l'chômage, les prix de la nourriture, la corruption, la liberté d'expression et les mauvaises conditions de vie. Après 28 jours de manifestations et émeutes, le 15 janvier 2011, le président du Tunisie, Zine El Abidine Ben Ali, a fuit le pays et est allé en Arabie Saoudite. Peu de temps après, un nouveau gouvernement fût formé avec le premier ministre, Mohamed Ghannouchi en tête. Mais encore, les émeutes continuèrent parce qu'il y avait encore des membres du parti de l'ancien président (le Rassemblement Constitutionel Démocratique, RCD) dans le gouvernement. Enfin, le 27 Janvier 2011, l'ancien premier ministre enleva tous les membres restant du RCD, apart lui même. Et le 7 Fevrier 2011, le nouveau ministre de l'intérieur arrêta toutes les activités du RCD pour des “raisons de sécurité”. Il y a encore des troubles en Tunisie [07/02/11]. Les pertes civiles sont estimées à plus de 219 morts et 94 blessés. Les troubles en Tunisie déclenchèrent une vague de manifestations et émeutes à travers le monde arabe.

Egypte: En Egypte, les troubles commencèrent le 25 Janvier 2011 au Caire et dans plusieurs autres villes, le Jour National de la Police en Egypte. Ces manifestations sont les plus grandes depuis les émeutes du pain en 1977. Les manifestants demandent primairement la démission du président Hosni Moubarak qui est au pouvoir depuis 1981 mais la résolution d'autres problèmes (i.e. la violence policière, le manque d'élections et de la liberté d'expression, la corruption, le chômage, le prix de la nourriture, l'insuffisance du salaire minimum). Le 29 Janvier, il y avait déjà 105 morts et 2 250 blessés (dont 750 agents de police), le couvre-feu déclaré par le président fut ignoré par la population et les forces de l'ordre et Le Caire fut décrit comme une zône de guerre. En réponse, le président Moubarak dissolut son gouvernment et demanda à Ahmed Shafik, ministre de l'aviation, d'organiser un gouvernement. Malgré que les manifestants exigaient la démission du président le 4 Février, ce dernier déclara qu'il resterait au pouvoir jusqu'aux élections en Septembre auquel, dit-il, il ne se re-présenterait pas en tant que candidat. Le vendredi, Al Jazeera compta 1 000 000 de manifestants sur la pleine Tahrir au Caire; 1 000 000 autres personnes étaient assemblées à Alexandrie et se disaient prêt à prendre la route pour le Caire si les forces de l'ordre deviendraient violent envers les manifestants. Les jours suivants, l'armée essaya de renvoyer les manifestants chez eux pour “retourner à leur vie normale”; d'autre part l'armée refusa de disperser les manifestants ou de prendre un parti, tout court. Les émeutes et manifestations continuent à ce jour, pour la plupart sous la direction de Mohamed ElBaradei, lauréat du prix Nobel de la paix 2005. A ce jour, les pertes sont estimées à 300 morts (dont 135 manifestants, 12 agents de police, 12 prisoniers évadés et 1 directeur de prison) et plus de 3 000 blessés.

Algerie: Tandis que les mouvements populaires contre le gouvernment d'Algerie sont fréquents, depuis le 29 Décembre 2010 il y a une forte augmentation en quantité et distribution. Commencées à Algers, les émeutes se propagent dans le reste du pays à partir du 3 Janvier 2011, déclenchées par la grande quantité de manifestations en Tunisie, voisin d'Algérie, et en protestation au chômage, problèmes du logement, le prix de la nourriture, corruption et manque de la liberté d'expression. Le 10 Janvier, les manifestations étaient limitées à quelques villes et toute tentative le 11 Janvier fut réprimée par la police. Ces émeutes, d'une taille comparable aux émeutes du temps des élections de 1991, firent trois morts, 800 blessés et au moins 1100 arrestations. Entre le 12 et le 19 Janvier il y a quelques manifestations isolées; fin Janvier quelques manifestations de plus grande taille sont organisées. Les émeutes continuèrent encore le 3 Février, le jour où le président de l'Algérie, Abdelaziz Bouteflika, dit que l'état d'urgence qui est en force depuis 1992 sera levé. Malgré ça et l'appel de ce dernier à ses ministres de créer plus d'emplois, Al Jazeera reporta qu’il y avait encore des manifestations prévues.

Jordanie: Encouragés par le succès des manifestations en Egypte et Tunisie et les Frères Musulmans, les Jordaniens se mettent à protester (pour la plupart contre le prix de la nourriture et les salaires) et demandent la démission du premier ministre.

Autres Pays: L'Arabie Saoudite, la Mauretanie, le Maroc, le Yemen, le Soudan, l'Iraq, l'Oman, le Libye et la Syrie virent aussi des émeutes ou manifestations, mais dans ces pays (apart le Yemen) sont les manifestations moin nombreuses et moins violentes

Auto-immolation: déclenchée par l'auto-immolation du Tunisien Mohammed Bouazizi, il y a une vague d'auto-immolations à travers le monde arabe qui progresse en parallèle aux manifestations. Après le succès en Tunisie en partie grace à Bouazizi, beaucoup d'autres suivent son exemple. En Mauretanie, Algerie, Tunisie, l'Arabie Saoudite, et en Egypte

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