Friday 11 February 2011

Troubles in the Arab World

The recent months have been troubled times, starting with the self-immolation of Mohamed Bouazizi, a street vendor in Tunisia (due to ill-treatment by police and corruption) on the 18th of December 2010. In late December 2010 and January 2011, the troubles spread to Algeria, Egypt, Yemen, Morocco, Jordan, Libya, Saudi Arabia, Sudan, Syria, Oman, Bahrain, Djibouti and Mauritania, encouraged by the success of the Tunisian protest marches and riots: the president of Tunisia, Zine El Abidine Ben Ali fled to Saudi Arabia on the 14th of January after 23 years in power. Also set off by the events in Tunisia was a wave of self-immolations that caused the death of about 7 and the injury of at least 10 more. So far, the success as well as the number of protesters has varied between the troubled nations:
Algeria: the first protests in Algiers on the 29th of December ended with 3 deaths, 800 wounded and 1100 arrested. A month later (29th of January) 10 000 people marched in Bejaia. It was announced on the 3rd of February that the state of emergency (which has been enforced since 1992) will be lifted.
Egypt: The protests in Egypt have, at the peak, on Friday the 4th of February, involved at least a million people while hundreds of thousands have been seen on other days. In clashes with law enforcement and pro-government people, there have been 297 deaths, 3000 injured and 1000 arrested. The protests continue as the people demand the resignation of the president, Hosni Mubarak.
Jordan: In Jordan, the protests have resulted in the prime minister and his government were canned by King Abdullah. There were no reported casualties and a new government was formed without much trouble.
Yemen: The president of Yemen, Ali Abdullah Saleh (in power for 30 years) has announced that he will not run for office in the elections of 2013 in response to the tens of thousands that gathered in Sana'a to demand the resignation of the president. Aside from a number of arrests the marches have been without incident.

Situation:

So far there have been a total of over 500 deaths (including self-immolations), over 4000 wounded, and over 2000 arrested

Wednesday 9 February 2011

Tunisie: Le 17 Decembre 2010, un vendeur de rue nommé Mohammed Bouazizi [sic] se suicida devant un bâtiment du gouvernement de Tunisie. Le suicide fût causé par l'humiliation aux mains de la police quand ils confisquèrent ses biens. Cet incident déclencha des manifestations dans la region et puis partout dans le pays; pour la majorité des manifestants, le but était de venger la mort de leur compatriote et protester contre l'chômage, les prix de la nourriture, la corruption, la liberté d'expression et les mauvaises conditions de vie. Après 28 jours de manifestations et émeutes, le 15 janvier 2011, le président du Tunisie, Zine El Abidine Ben Ali, a fuit le pays et est allé en Arabie Saoudite. Peu de temps après, un nouveau gouvernement fût formé avec le premier ministre, Mohamed Ghannouchi en tête. Mais encore, les émeutes continuèrent parce qu'il y avait encore des membres du parti de l'ancien président (le Rassemblement Constitutionel Démocratique, RCD) dans le gouvernement. Enfin, le 27 Janvier 2011, l'ancien premier ministre enleva tous les membres restant du RCD, apart lui même. Et le 7 Fevrier 2011, le nouveau ministre de l'intérieur arrêta toutes les activités du RCD pour des “raisons de sécurité”. Il y a encore des troubles en Tunisie [07/02/11]. Les pertes civiles sont estimées à plus de 219 morts et 94 blessés. Les troubles en Tunisie déclenchèrent une vague de manifestations et émeutes à travers le monde arabe.

Egypte: En Egypte, les troubles commencèrent le 25 Janvier 2011 au Caire et dans plusieurs autres villes, le Jour National de la Police en Egypte. Ces manifestations sont les plus grandes depuis les émeutes du pain en 1977. Les manifestants demandent primairement la démission du président Hosni Moubarak qui est au pouvoir depuis 1981 mais la résolution d'autres problèmes (i.e. la violence policière, le manque d'élections et de la liberté d'expression, la corruption, le chômage, le prix de la nourriture, l'insuffisance du salaire minimum). Le 29 Janvier, il y avait déjà 105 morts et 2 250 blessés (dont 750 agents de police), le couvre-feu déclaré par le président fut ignoré par la population et les forces de l'ordre et Le Caire fut décrit comme une zône de guerre. En réponse, le président Moubarak dissolut son gouvernment et demanda à Ahmed Shafik, ministre de l'aviation, d'organiser un gouvernement. Malgré que les manifestants exigaient la démission du président le 4 Février, ce dernier déclara qu'il resterait au pouvoir jusqu'aux élections en Septembre auquel, dit-il, il ne se re-présenterait pas en tant que candidat. Le vendredi, Al Jazeera compta 1 000 000 de manifestants sur la pleine Tahrir au Caire; 1 000 000 autres personnes étaient assemblées à Alexandrie et se disaient prêt à prendre la route pour le Caire si les forces de l'ordre deviendraient violent envers les manifestants. Les jours suivants, l'armée essaya de renvoyer les manifestants chez eux pour “retourner à leur vie normale”; d'autre part l'armée refusa de disperser les manifestants ou de prendre un parti, tout court. Les émeutes et manifestations continuent à ce jour, pour la plupart sous la direction de Mohamed ElBaradei, lauréat du prix Nobel de la paix 2005. A ce jour, les pertes sont estimées à 300 morts (dont 135 manifestants, 12 agents de police, 12 prisoniers évadés et 1 directeur de prison) et plus de 3 000 blessés.

Algerie: Tandis que les mouvements populaires contre le gouvernment d'Algerie sont fréquents, depuis le 29 Décembre 2010 il y a une forte augmentation en quantité et distribution. Commencées à Algers, les émeutes se propagent dans le reste du pays à partir du 3 Janvier 2011, déclenchées par la grande quantité de manifestations en Tunisie, voisin d'Algérie, et en protestation au chômage, problèmes du logement, le prix de la nourriture, corruption et manque de la liberté d'expression. Le 10 Janvier, les manifestations étaient limitées à quelques villes et toute tentative le 11 Janvier fut réprimée par la police. Ces émeutes, d'une taille comparable aux émeutes du temps des élections de 1991, firent trois morts, 800 blessés et au moins 1100 arrestations. Entre le 12 et le 19 Janvier il y a quelques manifestations isolées; fin Janvier quelques manifestations de plus grande taille sont organisées. Les émeutes continuèrent encore le 3 Février, le jour où le président de l'Algérie, Abdelaziz Bouteflika, dit que l'état d'urgence qui est en force depuis 1992 sera levé. Malgré ça et l'appel de ce dernier à ses ministres de créer plus d'emplois, Al Jazeera reporta qu’il y avait encore des manifestations prévues.

Jordanie: Encouragés par le succès des manifestations en Egypte et Tunisie et les Frères Musulmans, les Jordaniens se mettent à protester (pour la plupart contre le prix de la nourriture et les salaires) et demandent la démission du premier ministre.

Autres Pays: L'Arabie Saoudite, la Mauretanie, le Maroc, le Yemen, le Soudan, l'Iraq, l'Oman, le Libye et la Syrie virent aussi des émeutes ou manifestations, mais dans ces pays (apart le Yemen) sont les manifestations moin nombreuses et moins violentes

Auto-immolation: déclenchée par l'auto-immolation du Tunisien Mohammed Bouazizi, il y a une vague d'auto-immolations à travers le monde arabe qui progresse en parallèle aux manifestations. Après le succès en Tunisie en partie grace à Bouazizi, beaucoup d'autres suivent son exemple. En Mauretanie, Algerie, Tunisie, l'Arabie Saoudite, et en Egypte